dimanche 29 mars 2015

Victor Hugo

né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 àParis, est un poètedramaturge et prosateur romantique considéré comme l’un des plus importants écrivains de langue française. Il est aussi une personnalité politique et un intellectuel engagé qui a joué un rôle majeur dans l’histoire duxixe siècle.
Victor Hugo occupe une place marquante dans l’histoire des lettres françaises auxixe siècle, dans des genres et des domaines d’une remarquable variété3,4. Il estpoète lyrique avec des recueils comme Odes et Ballades (1826), Les Feuilles d'automne (1831) ou Les Contemplations (1856), mais il est aussi poète engagécontre Napoléon III dans Les Châtiments (1853) ou encore poète épique avec La Légende des siècles (1859 et 1877).
Il est également un romancier du peuple qui rencontre un grand succès populaire avec notamment Notre-Dame de Paris (1831), et plus encore avec Les Misérables (1862). Au théâtre, il expose sa théorie du drame romantique dans sa préface de Cromwell en 18275 et l’illustre principalement avec Hernani en 1830 et Ruy Blas en 1838, mais aussi Lucrèce Borgia et Le Roi s'amuse.

Son œuvre multiple comprend aussi des discours politiques à la Chambre des pairs, à l'Assemblée constituante et à l'Assemblée législative, notamment sur lapeine de mort, l’école ou l’Europe, des récits de voyages (Le Rhin, 1842, ouChoses vues, posthumes, 1887 et 1890), et une correspondance abondante.

Victor Hugo a fortement contribué au renouvellement de la poésie et du théâtre ; il a été admiré par ses contemporains et l’est encore, mais il a aussi été contesté par certains auteurs modernes6. Il a aussi permis à de nombreuses générations de développer une réflexion sur l’engagement de l’écrivain dans la vie politique et sociale grâce à ses multiples prises de position, qui le condamneront à l’exil pendant les vingt ans du Second Empire.
Ses choix, à la fois moraux et politiques7, durant la deuxième partie de sa vie, et son œuvre hors du commun ont fait de lui un personnage emblématique, que laTroisième République a honoré à sa mort le 22 mai 1885 par des funérailles nationales8, qui ont accompagné le transfert de sa dépouille au Panthéon de Paris, le 31 mai 1885.
 



les caricatures de  Victor Hugo 

Les premières caricatures de Victor Hugo , parues dans les années 1830, ainsi que les légendes et les articles qui les accompagnent, dénoncent avant tout un écrivain « révolutionnaire du goût », une sorte de « fou contemporain », imbu de lui-même. Il est donc souvent représenté avec des tenues excentriques ou élégantes, dans une posture énergique, en tête de cortège ou occupant une position éminente. Mais c’est surtout son front  qui est la cible des caricaturistes et qui est agrandi démesurément pour railler le « surhomme ».

samedi 31 janvier 2015

Le racisme

Le racisme est un schéma de pensées (conscient ou inconscient), une manière spécifique de concevoir le monde et les êtres humains les uns par rapport aux autres, et qui se traduit par des actes, des paroles, des attitudes ou des comportements.
Le racisme au sens strict du terme désigne une idéologie qui se fonde sur des différences biologiques, réelles ou supposées, ou encore sur la base de leur appartenance ethnique, nationale ou religieuse.

Les raisons pour lesquelles une personne, un groupe de personnes, voire une société peut adopter un comportement ou une idéologie raciste sont multiples et peuvent être d'ordre socio-économique, psychosocial, historique ou politique.
D'une manière générale, il semble qu'aujourd'hui le racisme ne corresponde pas forcément à la croyance profonde de l'appartenance à une race supérieure. Il est plutôt fait de la peur et de l'inquiétude face à un autre qui est différent de soi et qu'on n'arrive pas à comprendre.
Le racisme, c'est quand on en arrive à refuser ces différences, et à refuser l'autre. A le mépriser, à l'exclure, à cause des différences dans ce qu'elle ou il est.

Il peut aussi arriver qu'on se sente supérieur, en tant qu'homme face aux femmes, en tant que citoyen suisse face aux étrangers, en tant qu'étranger établi en Suisse en toute légalité face aux requérants d'asile, et tout cela, de façon plus ou moins consciente: cela rassure et permet de mettre l'autre à distance: « heureusement je ne suis pas comme lui, comme elles... ».
La manière de se voir et la perception que l'on a de l'autre sont au cœur des mécanismes du racisme et de la discrimination. C'est pourquoi, il faut bien comprendre deux notions: l'identité et l'altéritéVient du latin alter qui veut dire autre, autrui. L'altérité c'est donc « le caractère de ce qui est autre ». C'est à dire de tout ce qui n'est pas moi. Ces deux notions ne sont pas figées dans le temps ou dans l'espace, la manière dont l'on se considère et la manière dont on considère les autres peuvent évoluer au fil de la vie mais aussi en fonction des références culturelles qui sont propres à chaque personne.



LOIS INTERNATIONALES SUR LES DROITS DE L’HOMME

En 1948, la nouvelle Commission des droits de l’Homme des Nations Unies a attiré l’attention du monde. Sous la présidence dynamique d’Eleanor Roosevelt — veuve du président Franklin Roosevelt, ardente défenderesse des droits de l’Homme et déléguée des États-Unis auprès de l’ONU — la Commission a formulé le document qui allait devenir la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Eleanor Roosevelt, qui l’a inspirée, en parlait comme de la « Magna Carta internationale pour toute l’humanité ». Elle a été ratifiée par l’ONU le 10 décembre 1948.
Dans son préambule et dans son article 1, la Déclaration proclame sans équivoque les droits inhérents à tous les êtres humains : « Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l’Homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité, l’avènement d’un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l’homme... Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. »
Les pays membres des Nations Unies se sont engagés à collaborer afin de promouvoir les 30 articles des droits de l’Homme qui, pour la première fois dans l’histoire, ont été assemblés et codifiés dans un document unique. En conséquence, nombre de ces droits, sous différentes formes, font aujourd’hui partie des lois constitutionnelles des pays démocratiques.

La Déclaration des Droits de l'Homme  et du Citoyen du 26 
août 1789

l’Assemblée nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être 
Suprême, les droits suivants de l’homme et du citoyen.
Article premier - Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions 
sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.
Article 2 - Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et 
imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à 
l’oppression.
Article 3 - Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, 
nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.
Article 4 - La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui: ainsi, l’exercice 
des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres 
membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être 
déterminées que par la loi.
Article 5 - La loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui 
n’est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce 
qu’elle n’ordonne pas.
Article 6 - La loi est l’expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de 
concourir personnellement ou par leurs représentants à sa formation. Elle doit être la même 
pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les citoyens, étant égaux à ces yeux, 
sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité et 
sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.
Article 7 - Nul homme ne peut être accusé, arrêté ou détenu que dans les cas déterminés par la 
loi et selon les formes qu’elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font 
exécuter des ordres arbitraires doivent être punis; mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de 
la loi doit obéir à l’instant; il se rend coupable par la résistance.
Article 8 - La loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul 
ne peut être puni qu’en vertu d’une loi établie et promulguée antérieurement au délit, et 
légalement appliquée.
Article 9 - Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable, s’il 
est jugé indispensable de l’arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s’assurer de 
sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi.
Article 10 - Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, mêmes religieuses, pourvu que leur 
manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi.
Article 11 - La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus 
précieux de l’homme; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à 
répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.
Article 12 - La garantie des droits de l’homme et du citoyen nécessite une force publique; 
cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux 
à qui elle est confiée.
Article 13 - Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une 
contribution commune est indispensable; elle doit être également répartie entre les citoyens, 
en raison de leurs facultés.
Article 14 - Les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, 
la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et 
d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.
Article 15 - La société a le droit de demander compte à tout agent public de son 
administration.
Article 16 - Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée ni la séparation 
des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution.
Article 17 - La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est 
lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition 
d’une juste et préalable indemnité.

Les droits de l’Homme

Si vous demandiez à des passants dans la rue : « Les droits de l’Homme, qu’est-ce que c’est ? », vous obtiendriez des réponses très diverses. Ils vous parleraient des droits qu’ils connaissent, mais très peu de gens connaissent tous leurs droits.
Conformément aux définitions ci-dessus, un droit est une liberté d’une certaine sorte. C’est quelque chose auquel vous avez droit en tant qu’être humain.
Les droits de l’Homme sont basés sur le respect de l’individu. Leur principe fondamental est qu’une personne est un être moral et rationnel qui mérite d’être traité avec dignité. On les appelle les droits de l’Homme parce qu’ils sont universels. Alors que les nations ou les groupes spécialisés bénéficient de certains droits qui leur sont propres, les droits de l’Homme sont ceux qui s’appliquent à tout le monde — peu importe qui l’on est et où l’on vit — simplement du fait d’être vivant.
Pourtant, la plupart des gens, lorsqu’ils sont invités à citer leurs droits, ne parleront que de la liberté d’expression et de religion et peut-être d’un ou de deux autres droits. Il s’agit sans aucun doute de droits importants, mais le domaine d’application des droits de l’Homme est beaucoup plus vaste. Ils parlent de pouvoir de choix et de chances de réussite. Ils parlent de la liberté de trouver un travail, d’embrasser une carrière, de choisir le partenaire de son choix et d’élever ses enfants. Ils incluent le droit de voyager partout, d’avoir un emploi rémunéré sans être harcelé, maltraité et menacé de licenciement arbitraire, et même le droit aux loisirs.
Dans le passé, les droit de l’Homme n’existaient pas. Puis, l’idée selon laquelle les gens devraient avoir certaines libertés a pris forme. Et cette idée, lancée dans le sillage de la Seconde Guerre mondiale, a finalement abouti à un document qui est la Déclaration universelle des droits de l’Homme avec les trente droits accordés à chaque être humain.

LE PASSÉ DES DROITS DE L’HOMME

La Magna Carta, ou « Grande Charte », représente sans doute l’influence la plus ancienne et la plus importante dans l’élaboration historique des lois en usage aujourd’hui dans le monde anglophone.
En 1215, à la suite de violations par le roi d’Angleterre Jean sans Terre d’un certain nombre de lois anciennes et de coutumes qui régissaient l’Angleterre, ses sujets le forcèrent à signer la Magna Carta, qui énumère ce qui plus tard allait être considéré comme les droits de l’Homme. Parmi eux figure le droit de l’Église à ne pas être soumise à l’influence d’un gouvernement, le droit de tous les citoyens libres à posséder et à hériter des biens et à être protégés contre des impôts excessifs. Elle a établi le droit des veuves ayant hérité de propriétés d’être libres de ne pas se remarier, et a établi les principes de jugement en bonne et due forme et les principes d’égalité devant la loi. Elle contenait également des dispositions interdisant la corruption et les abus des officiels.
Largement considérée comme l’un des documents juridiques les plus importants pour le développement de la démocratie moderne, la Magna Carta a marqué un tournant crucial dans la lutte pour assurer la liberté.

La Pétition de droit (1628) 
En 1628, le Parlement anglais a envoyé cette déclaration des libertés civiles au roi Charles Ier.
En 1628, le Parlement anglais a envoyé cette déclaration des libertés civiles au roi Charles Ier.
L’étape suivante enregistrée dans le développement des droits de l’Homme fut la Pétition de droit, élaborée en 1628 par le Parlement anglais et envoyée à Charles Iercomme un exposé des libertés civiles. Le refus par le Parlement de financer la politique étrangère impopulaire du roi avait poussé son gouvernement à imposer des emprunts et à cantonner les troupes dans les maisons des habitants à titre de mesure d’économie. Des arrestations et des emprisonnements arbitraires pour opposition à ces mesures avaient déclenché au Parlement une violente hostilité contre Charles Ier et contre George Villiers, premier duc de Buckingham. La Pétition de droit, initiée par Sir Edward Coke, était fondée sur d’anciens statuts et d’anciennes chartes et s’appuyait sur 4 principes : (1) aucune taxe ne peut être levée sans le consentement du Parlement, (2) aucun sujet ne peut être emprisonné sans cause (réaffirmation du droit de l’habeas corpus), (3) aucun soldat ne peut être cantonné chez l’habitant et (4) la loi martiale ne peut être utilisée en temps de paix.

Après la révolution française en 1789, la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen accordait des libertés spécifiques comme une « expression de la volonté générale. »
Après la révolution française en 1789, la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen accordait des libertés spécifiques comme une « expression de la volonté générale. »
La Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen (1789)

En 1789, le peuple de France a renversé la monarchie absolue et a préparé le terrain pour l’instauration de la première République française. Six semaines après la prise de la Bastille, et à peine trois semaines après l’abolition du féodalisme, la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen a été adoptée par l’Assemblée constituante, première étape vers la rédaction d’une constitution pour la République française.
La Déclaration proclame que tous les citoyens doivent bénéficier des droits à la « liberté, propriété, sécurité et résistance à l’oppression ». Elle soutient que la nécessité d’une loi provient du fait que « l’exercice des droits naturels de chaque homme a pour seules limites le fait de permettre aux autres membres de la société de jouir de ces mêmes droits. » Ainsi, la Déclaration considère la loi comme une « expression de la volonté générale » destinée à soutenir cette égalité des droits et à interdire « seulement les actes nuisibles pour la société ».
La Première Convention de Genève (1864)
Le document original de la première Convention de Genève en 1864 était conçu pour fournir des soins aux soldats blessés.
Le document original de la première Convention de Genève en 1864 était conçu pour fournir des soins aux soldats blessés.
En 1864, seize pays européens et plusieurs États américains ont participé à une conférence à Genève, sur invitation du Conseil fédéral suisse, sur l’initiative du Comité de Genève. Cette conférence diplomatique s’est tenue en vue d’adopter une convention pour le traitement des soldats blessés au combat.
Les premiers principes énoncés dans la Convention et confirmés par les conventions de Genève suivantes prévoyaient l’obligation de prodiguer des soins sans discrimination au personnel militaire blessé et malade et de respecter les transports de personnels médicaux et d’équipements marqués du signe distinctif de la croix rouge sur fond blanc.

Les Nations Unies (1945)
Cinquante nations se sont réunis à San Francisco en 1945 et ont formé l’Organisation des Nations Unies pour protéger et promouvoir la paix.
Cinquante nations se sont réunis à San Francisco en 1945 et ont formé l’Organisation des Nations Unies pour protéger et promouvoir la paix.
La Seconde Guerre mondiale avait fait rage de 1939 à 1945, laissant derrière elle des villes d’Europe et d’Asie en ruines. Des millions de personnes étaient mortes, des millions d’autres étaient sans foyer ou mouraient de faim. L’étau des forces russes se refermait sur les derniers sursauts de la résistance allemande dans la capitale détruite par les bombardements, Berlin. Dans le Pacifique, les marines américains luttaient toujours contre les forces japonaises retranchées sur des îles comme Okinawa.
En avril 1945, les délégués de cinquante pays se sont réunis à San Francisco, pleins d’optimisme et d’espoir. Le but de la Conférence des Nations Unies sur l’organisation internationale était de créer un corps international pour promouvoir la paix et éviter de futures guerres. Les idéaux de l’organisation ont été énoncés dans le préambule du projet de charte : « Nous, les peuples des Nations Unies, sommes déterminés à sauver les générations successives du fléau de la guerre, qui, par deux fois dans notre vie, a apporté la douleur à l’humanité. »
La charte de l’ONU nouvellement créée est entrée en vigueur le 24 octobre 1945, date qui est célébrée tous les ans comme Journée des Nations Unies.
La Déclaration universelle des droits de l’Homme (1948) 
La Déclaration universelle des droits de l’Homme a inspiré de nombreuses autres lois sur les droits de l’Homme et des traités à travers le monde.
La Déclaration universelle des droits de l’Homme a inspiré de nombreuses autres lois sur les droits de l’Homme et des traités à travers le monde.
En 1948, la nouvelle Commission des droits de l’Homme des Nations Unies a attiré l’attention du monde. Sous la présidence dynamique d’Eleanor Roosevelt — veuve du président Franklin Roosevelt, ardente défenderesse des droits de l’Homme et déléguée des États-Unis auprès de l’ONU — la Commission a formulé le document qui allait devenir la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Eleanor Roosevelt, qui l’a inspirée, en parlait comme de la Grande Charte internationale pour toute l’humanité. Elle a été ratifiée par l’ONU le 10 décembre 1948.
Dans son préambule et dans son article 1, la Déclaration proclame sans équivoque les droits inhérents à tous les êtres humains : « Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l’Homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité, l’avènement d’un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l’homme... Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. »
Les pays membres des Nations Unies se sont engagés à collaborer afin de promouvoir les 30 articles des droits de l’Homme qui, pour la première fois dans l’histoire, ont été assemblés et codifiés dans un document unique. En conséquence, nombre de ces droits, sous différentes formes, font aujourd’hui partie des lois constitutionnelles des pays démocratiques.

Les droits de l’enfant






Les droits de l’enfant sont des droits humains spécifiquement adaptés à l’enfant car ils tiennent compte de sa fragilité, de ses spécificités et des besoins propres à son âge.
Les droits de l’enfant tiennent compte de la nécessité de développement de l’enfant.  Les enfants ont donc le droit de vivre et de se développer convenablement tant physiquement qu’intellectuellement.
Les droits de l’enfant prévoient ainsi de satisfaire les besoins essentiels au bon développement de l’enfant, tels que l’accès à une alimentation appropriée, aux soins nécessaires, à l’éducation, etc.
Les droits de l’enfant prennent en considération le caractère vulnérable de l’enfant. Ils impliquent la nécessité de leur apporter un cadre protecteur. Il s’agit d’une part, d’accorder une assistance particulière aux enfants, et, d’autre part, une protection adaptée à leur âge et à leur degré de maturité.
Ainsi, les enfants doivent bénéficier des services d’aide et de soutien dont ils ont besoin et doivent être protégés contre l’exploitation par le travail, l’enlèvement, la maltraitance, etc.