mercredi 28 janvier 2015

J. M. G. Le Clézio

J. M. G. Le Clézio











Jean-Marie Gustave Le Clézio, plus connu sous la signature J. M. G. Le Clézio1, né le 13 avril 1940 à Nice, est un écrivain de langue française, de nationalités française et mauricienne.

Il connaît très vite le succès avec son premier roman publié, Le Procès-verbal (1963). Jusqu’au milieu des années 1970, son œuvre littéraire porte la marque des recherches formelles du Nouveau Roman. Par la suite, influencé par ses origines familiales, par ses incessants voyages et par son goût marqué pour les cultures amérindiennes, Le Clézio publie des romans qui font une large part à l’onirisme et au mythe (Désert et Le Chercheur d’or), ainsi que des livres à dominante plus personnelle, autobiographique ou familiale (L’Africain). Il est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages de fiction (romans, contes, nouvelles) et d’essais.

Le prix Nobel de littérature lui est décerné en 2008, en tant qu’« écrivain de nouveaux départs, de l’aventure poétique et de l’extase sensuelle, explorateur d’une humanité au-delà et en dessous de la civilisation régnante. »

Après un premier mariage en 1961 avec Rosalie Piquemal (avec qui il a une fille, Patricia), il se marie en 1975 avec Jémia Jean, originaire du Maroc et mère de sa deuxième fille Alice. Ensemble, ils écrivent Sirandanes (recueil de devinettes proverbiales courantes à Maurice) et Gens des nuages

J. M. G. Le Clézio est très proche de l'Islam et en particulier du soufisme

À la fin des années 1970, Le Clézio opère un changement dans son style d’écriture et publie des livres plus apaisés, à l’écriture plus sereine, où les thèmes de l’enfance, de la minorité, du voyage, passent au premier plan. Cette manière nouvelle séduit le grand public. En 1980, Le Clézio est le premier à recevoir le Grand prix de littérature Paul-Morand, décerné par l’Académie française, pour son ouvrage Désert. En 1990, Le Clézio fonde en compagnie de Jean Grosjean la collection « L’Aube des peuples », chez Gallimard, dédiée à l’édition de textes mythiques et épiques, traditionnels ou anciens. Son intérêt pour les cultures éloignées se déplace dans les années 2000 vers la Corée, dont il étudie l’histoire, la mythologie et les rites chamaniques, tout en occupant une chaire de professeur invité à l’Université des femmes Ewha


Prix et distinctions

Prix

1963 : prix Renaudot pour Le Procès-verbal
1972 : prix Valery-Larbaud (ex æquo avec Frida Weissman)
1980 : grand prix de littérature Paul-Morand de l'Académie française, pour l'ensemble de son œuvre, à l'occasion de la sortie de Désert
1992 : prix international Union latine des littératures romanes
1996 : prix des téléspectateurs de France Télévisions, pour La Quarantaine
1997 : grand prix Jean-Giono, pour l'ensemble de son œuvre
1997 : prix Puterbaugh
1998 : prix Prince-Pierre-de-Monaco, pour l'ensemble de son œuvre, à l'occasion de la sortie de Poisson d'or
2008 : prix Stig Dagerman, pour l'ensemble de son œuvre, à l'occasion de la sortie suédoise de Raga. Approche du continent invisible
2008 : prix Nobel de littérature, pour l'ensemble de son œuvre

Distinctions

1er janvier 2009 : officier de la Légion d'honneur
14 septembre 2010 : le ministre des affaires étrangères mexicain lui décerne l'Aigle aztèque.

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