le mythe de westerne
Le western est un genre cinématographique dont l'action se déroule généralement en Amérique du Nord lors de la conquête de l'Ouest dans les dernières décennies du xixe siècle. Il apparaît dès l'invention du cinématographe en 1895, en filiation directe avec la littérature et la peinture prenant pour sujet l'Ouest sauvage américain. Il connait son apogée aux États-Unis au milieu du xxe siècle avec l'âge d'or des studios hollywoodiens, avant d'être réinventé par les cinéastes européens dans les années 1960.
Le terme « western » a été appliqué postérieurement à d'autres arts visuels ou littéraires (peinture, télévision, bande dessinée, roman) et désigne aujourd'hui toute production artistique influencée par l'atmosphère et les poncifs de la représentation cinématographique du Far West.
Aucun mythe n’est plus répandu, intégré dans la fibre culturelle contemporaine que celui du
western. A l’aube du vingt et unième siècle, il est fascinant qu’un contexte historique plus que centenaire conserve une telle actualité, une telle vitalité. Par les comportements et les aspirations, la mode vestimentaire et même le type d’alimentation qu’il diffuse, le western est devenu une référence mondiale, l’étoffe d’un rêve omniprésent.
Le vêtement le plus populaire de la planète est le blue-jean, image de marque du cow-boy.
Et le vêtement n’est-il pas le signe le plus manifeste de l’image que l’on désire projeter ? Avec
la popularité du jean, les émules des cow-boys se comptent par centaines de millions.
Comment expliquer cette emprise universelle ?
Le cow-boy est en fait l’héritier démocratique de la figure mythique du chevalier. Il évoque
les innombrables légendes qui ont suivi de tout temps et en tout lieu la domestication du cheval,
mais en les adaptant au grand public moderne.
Le chevalier est celui qui maîtrise sa nature animale. Par là, il s’élève au-dessus des autres
hommes, jouit d’une puissance, d’une mobilité, d’une liberté supérieures. C’est à lui qu’incombe
la haute responsabilité de rétablir la justice, de défendre le faible et l’opprimé. Mais il est
vulnérable, car s’il vacille il tombe de haut, et solitaire, car n’est pas chevalier qui veut. L’attrait
du mythe chevaleresque vient de ce qu’il y a en chaque homme un double de rêve de maîtrise
de soi et de prolongation de la justice.
Aucun mythe n’est plus répandu, intégré dans la fibre culturelle contemporaine que celui du

Le vêtement le plus populaire de la planète est le blue-jean, image de marque du cow-boy.
Et le vêtement n’est-il pas le signe le plus manifeste de l’image que l’on désire projeter ? Avec
la popularité du jean, les émules des cow-boys se comptent par centaines de millions.
Comment expliquer cette emprise universelle ?
Le cow-boy est en fait l’héritier démocratique de la figure mythique du chevalier. Il évoque
les innombrables légendes qui ont suivi de tout temps et en tout lieu la domestication du cheval,
mais en les adaptant au grand public moderne.
Le chevalier est celui qui maîtrise sa nature animale. Par là, il s’élève au-dessus des autres
hommes, jouit d’une puissance, d’une mobilité, d’une liberté supérieures. C’est à lui qu’incombe
la haute responsabilité de rétablir la justice, de défendre le faible et l’opprimé. Mais il est
vulnérable, car s’il vacille il tombe de haut, et solitaire, car n’est pas chevalier qui veut. L’attrait
du mythe chevaleresque vient de ce qu’il y a en chaque homme un double de rêve de maîtrise
de soi et de prolongation de la justice.
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