lundi 4 mai 2015

l'affiche publicitaire


Le véritable rôle de la publicité

Une partie du malentendu repose sur le fait que les adversaires de la publicité utilisent des arguments qui résultent de la nature même de la publicité, de sa propre définition. D’ature part, ceux qui la réalisent jouent parfois les enfants de choeur et n’ont pas le courage de reconnaître sa véritable fonction.
1. La publicité ne peut être objective.
Demander à la publicité d’être totalement objective, c’est demander à l’avocat, au politicien d’être objectifs.
2. La publicité ne peut être essentiellement informative. Son but est de provoquer une réaction favorable chez le consommateur. D’autre part, le consommateur lui-même ne s’intéresse pas nécessairement à la totalité de l’information relative à un produit.
3. La publicité est partiale.
Elle est financée par des groupes dont l’intention clairement établie est de vendre. Elle va donc logiquement mettre en valeur les avantages du produit plutôt que ses faiblesses.
4. La publicité est partielle.
Il est de toute façon impossible, en publicité, de tout dire. Le message publicitaire doit tenir compte du media qui la véhicule. Une affiche, un spot radio ont une dimension limitée.
5. La publicité est reconnaissable.
La publicité ne se cache pas. Elle se présente en tant que telle. Elle est immédiatement identifiable.
Il faut admettre qu’il y a des exceptions, certains annonceurs payant notamment pour obtenir de l’espace « rédactionnel ». Mais tous les journaux n’acceptent pas ce genre d’insertion si ce n’est avec la mention « publicité » ou « information commerciale ».
6. La publicité est gratuite.
Le public ne paie pas pour accéder à la publicité. Elle lui est présentée gratuitement.


scène comique (exemple 2)


lieu :
Le cabinet d’un chirurgien. 

Scène 1 : LE CHIRURGIEN, LA PATIENTE.

LE CHIRURGIEN : Bonjour madame. Quel mal vous amène ?

LA PATIENTE : Docteur, j’ai terriblement mal au ventre !

LE CHIRURGIEN, avec un sourire : Où avez-vous mal exactement ?

LA PATIENTE, toujours inquiète : Au milieu de mon ventre. Vous croyez que c’est grave ?

LE CHIRURGIEN, faisant mine d’être inquiet : Ho, mon dieu! Vous êtes très atteinte de la serrucicolumatite nécrophyte!

LA PATIENTE, se tortillant de peur : Que peut-on faire à cela ? Je suis prête à tout.

LE CHIRURGIEN, trouvant la situation amusante : Tant mieux, car il va falloir ouvrir votre ventre pour extraire votre souffrance, couper votre rate, engourdir votre estomac, mélanger vos boyaux et couper votre foie.

LA PATIENTE, devenue très pâle : Mon foie! Mes boyaux ?

LE CHIRURGIEN, continuant de paraître sérieux : Oui, c’est cela. Une petite formalité : préférez-vous l’assommement  par massue ou que l’on vous casse le bras jusqu’à évanouissement ? Il se remettra rapidement!

LA PATIENTE : Mon dieu, quelle horreur! Comment cela est-il possible ? Il n’y a pas d’autres choix, d’autres possibilités ?

LE CHIRURGIEN : Non, mais avouez que c’est enthousiasmant!

LA PATIENTE : Je ne le dirais pas comme cela...

LE CHIRURGIEN, content de lui, se frottant les mains : Allons donc, vous n’avez pas peur quand même ?

LA PATIENTE, tremblant sur ses jambes : Je me sens mieux par miracle! Mes enfants m’attendent dehors... Au revoir! (Elle s’éclipse rapidement).

Auteur : Clara PICARD

scène comique (exemple)


PIÈCE COMIQUE : LE TAILLEUR FOU



LE TAILLEUR FOU
(La pancarte “Tailleur” est face au public. Le tailleur fait les cent pas sur la scène. Arrive le client.)
LE CLIENT :
? Bonjour monsieur ! Je voudrais une veste !
LE TAILLEUR :
? Bien sûr, monsieur ! Je prends tout de suite vos mesures !
(Le tailleur prend la règle et mesure n’importe quoi n’importe comment : longueur des jambes, tour de taille…Air étonné du client.)
                Parfait ! J’ai toutes les mesures ! Je vais pouvoir vous faire une belle veste ! Si vous voulez, je peux vous la faire en peau d’éléphant.
LE CLIENT :
? Euh…Non merci ! Les éléphants, je préfère les voir en liberté ! Je préférerais une veste normale, en tissu. Une veste comme tout le monde, quoi !
LE TAILLEUR :
? Parfait ! Alors ici je vais mettre une manche verte… (Il montre en même temps qu’il propose.) et là une manche jaune. Au milieu, nous aurons quelques rayures mauves, avec des points roses et blancs. Qu’en pensez-vous ?
LE CLIENT :
?Eh bien… C’est un peu trop coloré ! Je n’ai pas envie d’avoir une veste de clown pour aller travailler ! Je veux une veste grise, une veste normale, quoi…
LE TAILLEUR :
? Parfait ! Elle sera donc grise ! Grise ici… (Il montre.), grise là…
Grise ici… (Il montre tous les endroits de la veste.)
LE CLIENT, qui commence à s’énerver :
? Oui, bon…Elle sera grise partout !
LE TAILLEUR :
? Parfait ! Grise partout ! Voulez-vous des poches ?
LE CLIENT :
? Bien sûr ! Une veste, ça a toujours des poches !
LE TAILLEUR :
? parfait ! Alors je vais vous mettre une poche là (sur la poitrine)… et une ici (sur une manche)… et puis une dizaine de poches dans le dos !
LE CLIENT :
? Des poches dans le dos ? Pour quoi faire ?
LE TAILLEUR :
? Mais, je ne sais pas moi ! Vous me demandez des poches, alors je vous mettre des poches !
LE CLIENT, à part :
? Oh ! Il commence à m’énerver, ce tailleur ! (Au tailleur.) Je veux une veste normale ! Avec une poche ici (Il montre.) et une autre là ! C’est tout !
LE TAILLEUR :
? Parfait ! Pour fermer votre veste, je vous mets une serrure avec une clé ou bien vous préférez un petit cadenas ?
LE CLIENT :
? Pas du tout ! Vous me mettrez des boutons !
LE TAILLEUR :
? Parfait ! Je vous mettrais des boutons ! Ici et là… (Il montre n’importe quoi.)
LE CLIENT, qui s’énerve de plus en plus :
? Mais non ! Des boutons ici ! (Il montre.) Et là, vous me mettrez des boutonnières, pour attacher les boutons ! Ce n’est pourtant pas compliqué !
LE TAILLEUR :
? Parfait ! Des boutons ici et des boutonnières là ! Votre veste sera superbe !
LE CLIENT, se tournant vers le public :
? Il est fou ! Ce tailleur est fou !
LE TAILLEUR :
? Donc, je résume ! Vous voulez une veste grise, avec une poche ici et un autre là… Des boutons ici et des boutonnières là… (Il montre à chaque fois.) Je me mets aussitôt au travail ! (Il pousse le client hors de la scène.) Revenez la semaine dernière ! Elle sera prête et nous pourrons la manger ensemble ! Au revoir madame ! Bon voyage, bon appétit et bonne nuit !
(Le client est parti. Le tailleur se tourne vers le public.)
Oh là là ! Quel drôle de client ! À mon avis, il n’est pas normal ! Une veste grise, quelle horreur ! Avec des poches, des boutons, des boutonnières… Beurk ! Beurk beurk beurk ! Ça me donne envie de changer de métier ! À partir de la semaine prochaine, je serai médecin ! Je peux même commencer tout de suite !
(Il regarde le public à la recherche d’un malade et s’approche d’un spectateur.) Vous par exemple… Vous me semblez bien pâle… Je vais vous soigner ! (Il cherche dans ses poches.) Ah non, je n’ai pas encore mes instruments ! Il me faut des scies (air illuminé) et puis des pinces… Je vais chercher tout cela ! Attendez-moi bien tranquillement ! Surtout ne partez pas ! Et surtout, ne guérissez pas ! Je reviens !
(Il remonte sur scène  et s’en va en s’assurant que son « malade » reste bien là. Il disparaît en criant :)
Ne bougez pas ! Je reviens !
On peut le faire intervenir plusieurs fois pendant les sketches, il parcourt le public à la recherche d’un malade, avec des instruments « délirants ».

L’éloge

L’éloge est un genre littéraire hérité de l'Antiquité, où il est très présent, qui consiste à vanter les mérites d'un individu ou d'une institution.

 Il existe plusieurs sortes d'éloges:
  • éloge panégyrique : discours public célébrant les vertus d'une personne célèbre.
  • éloge dithyrambe : poème élogieux, enthousiaste.
  • éloge paradoxal : célébration d'une personne ou d'une chose insignifiante, inutile, nocive, socialement disqualifiée.
  • éloge funèbre : éloge à la mémoire d'une personne disparue.
  • blason : genre poétique, c'est l'éloge de la beauté corporelle et physique.

L'éloge a recours aux différents procédés :

  • Le superlatif pour décrire l'extrême (autrement dit le haut degré) des qualités de la personne dont on fait les louanges :
  « le plus beau d'entre tous »
  • L'hyperbole (= une figure de rhétorique) pour amplifier et exagérer (une qualité par exemple) :
  « femme ayant la taille d'un sablier » ou « beauté qui foudroie »
  • L'anaphore (répétition d'un mot ou groupe nominal en début de phrase) et la répétition pour renforcer l'affirmation de l'auteur et insister sur le mot ou GN répété :
  « Ma femme ... Ma femme ... » ou « ... intelligente ... intelligente ... »
  • L'énumération et accumulation des qualités pour montrer le grand nombre, le foisonnement des qualités (car avoir beaucoup de qualités est aussi une qualité) :
  « il est gentil, mature, sensible, beau, fort,... » ou « elle a de beaux cheveux roux, des yeux magnifiques, un nez sublime ... »
  • Le champ lexical mélioratif (qualifications laudatives) pour sublimer la chose ou l'être que l'on loue :
  « bouche pareille à la rose ... sa couleur, sublime, fait honte au rubis ... sa beauté est précieuse ... »
  • Les comparaisons et métaphores pour permettre au lecteur de s'imaginer l'objet de l'éloge, ces deux procédés donnent donc une image parfaite de cette chose ou personne :
  « Femme noire ... fruit mûr à la chair ferme ... gazelle aux attaches célestes ... les perles qui sont étoiles sur la nuit de ta peau ... »

Charles Spencer Chaplin




Charles Spencer Chaplin, dit Charlie Chaplin ( -), est un acteur, un réalisateur et un scénariste britannique qui devint une icône du cinéma muet grâce à son personnage de Charlot. Durant une carrière qui ne dura pas moins de 65 ans, il joua dans plus de 80 films, et sa vie publique et privée a fait l'objet d'adulation comme de controverses.


Né à Londres, Chaplin grandit dans la misère entre un père absent et une mère en grandes difficultés financières (elle fut internée en asile psychiatrique alors qu'il avait 14 ans). Il commença très tôt à se produire dans des music-halls et devint rapidement acteur. À 19 ans, il fut remarqué par le célèbre imprésario Fred Karnoet réalisa une tournée aux États-Unis. Il joua au cinéma pour la première fois en 1914 dans le film Pour gagner sa vie et créa rapidement son personnage de Charlot. En plus de son rôle d'acteur, il se mit à la réalisation et développa ses talents en travaillant avec les sociétés de production EssanayMutual et First National. En 1918, il était devenu l'une des personnalités les plus connues au monde.

En 1919, Chaplin cofonda la société United Artists et obtint ainsi le contrôle total sur ses œuvres. Parmi ses premiers long-métrages figurent Le Kid (1921),L'Opinion publique (1923), La Ruée vers l'or (1925) et Le Cirque (1928). Il refusa de passer au cinéma sonore et continua de produire des films muets dans les années 1930 comme Les Lumières de la ville (1931) et Les Temps modernes(1936). Ses œuvres devinrent ensuite plus politiques avec notamment Le Dictateur(1940) dans lequel il se moquait d'Adolf Hitler. Sa popularité déclina dans les années 1940 en raison des controverses concernant ses liaisons avec des femmes bien plus jeunes que lui et un procès en reconnaissance de paternité. Chaplin fut également accusé de sympathies communistes et les enquêtes du FBIet du Congrès lui firent perdre son visa. Il choisit de s'établir en Suisse en 1952. Il abandonna son personnage de Charlot dans ses derniers films dont Monsieur Verdoux (1947), Les Feux de la rampe (1952), Un roi à New York (1957) et La Comtesse de Hong-Kong (1967).



dimanche 12 avril 2015

Les procédés comiques au théâtre

Pour faire rire au théâtre, il existe différents procédés qui reposent sur des moyens différents.

Le comique de situation
Il intervient lorsque c'est la situation en elle-même qui devient drôle. Cela peut être le cas lorsqu'on met un personnage en difficulté, en particulier lors de l'apparition d'un personnage qui dérange. Par exemple, c'est le cas lorsque Mme Jourdain rentre chez elle et trouve M. Jourdain en train d'essayer de séduire Dorimène (Le Bourgeois Gentilhomme, Molière). Le quiproquo est un des éléments qui constituent le comique de situation.

Le comique de geste
Il intervient souvent au théâtre. De nombreux éléments en font partie, comme les coups de bâtons, les positions ridicules, les expressions du visage, le ton de la voix, mais aussi les costumes parfois extravagants ou ridicules.

Le comique de caractère
La comédie met en scène des personnages qui ont des défauts, des vices. Pour faire rire, l'auteur accentue volontairement à l'excès ces défauts. Ainsi, M. Jourdain (Le Bourgeois Gentilhomme, Molière) est obnubilé par son désir de devenir noble, Harpagon (L'Avare, Molière) est soucieux du moindre sou...

Le comique de mots
Les auteurs de comédie usent et abusent des bons mots en faisant de la langue française un vivier de jeux de mots, de calembours, de déformations possibles... En jouant sur les mots, sur la langue, il est possible de provoquer le rire du spectateur. Dans Les Femmes savantes, Molière l'évoque tout en faisant rire:
"Bélise (à la bonne): Veux-tu offenser toute ta vie la grammaire?
Martine: Qui parle d'offenser grand-mère ni grand-père?" (II, 6)

Le comique de moeurs
Plus général, ce comique se retrouve dans l'ensemble d'une pièce de théâtre. Le dramaturge (= auteur de pièces de théâtre) peint les vices et les moeurs de son temps. Dans Le Malade imaginaire, Molière dresse un portrait assez satirique des médecins de son temps. Il souhaite, dans ses comédies montrer les vices de son temps pour les ridiculiser.

En savoir plus sur http://www.intellego.fr/soutien-scolaire-2nde/aide-scolaire-francais/les-procedes-comiques-au-theatre/3959#ObJ4i1AggA3D41yE.99

Pierre Viansson-Ponté


Né(e) à : Clisson , le 2 août 1920
Mort(e) le : 7 mai 1979 
Biographie :


Pierre Viansson-Ponté est un journaliste français, né le 2 août 1920 à Clisson (Loire-Atlantique), décédé le 7 mai 1979 des suites d'un cancer.
Il fait ses études chez les jésuites. Il sert comme aspirant dans les chars en 1940, puis participe activement à la Résistance.
Docteur en droit, il débute dans le journalisme à l'AFP de 1945 à 1952 où il suit les affaires intérieures. Il participe à la fondation de L'Express et sera le rédacteur en chef de cet hebdomadaire de 1953 à 1958.
De 1958 à sa mort, il relate et commente brillamment les événements politiques dans Le Monde occupant successivement plusieurs fonctions: chef du service politique (1958), rédacteur en chef adjoint (1969) éditorialiste et conseiller de direction (1972).
Il écrit le 15 mars 1968 un article devenu célèbre, « Quand la France s'ennuie », qui annonce les événements de mai 1968 (Lamartine avait employé la formule sous la Monarchie de Juillet). Sa dernière chronique paraît dans le numéro annonçant sa mort. C'était l'une des plus grandes figures de la presse française dont la clairvoyance n'eut d'égale que la modestie. « J'aime la politique comme d'autres le théâtre », a-t-il dit.

Pierre Viansson-Ponté exerça un mandat de conseiller municipal à Bazoches-sur-Guyonne (Yvelines) et enseigna à l’Université de Paris I-Sorbonne.