dimanche 12 avril 2015

Les procédés comiques au théâtre

Pour faire rire au théâtre, il existe différents procédés qui reposent sur des moyens différents.

Le comique de situation
Il intervient lorsque c'est la situation en elle-même qui devient drôle. Cela peut être le cas lorsqu'on met un personnage en difficulté, en particulier lors de l'apparition d'un personnage qui dérange. Par exemple, c'est le cas lorsque Mme Jourdain rentre chez elle et trouve M. Jourdain en train d'essayer de séduire Dorimène (Le Bourgeois Gentilhomme, Molière). Le quiproquo est un des éléments qui constituent le comique de situation.

Le comique de geste
Il intervient souvent au théâtre. De nombreux éléments en font partie, comme les coups de bâtons, les positions ridicules, les expressions du visage, le ton de la voix, mais aussi les costumes parfois extravagants ou ridicules.

Le comique de caractère
La comédie met en scène des personnages qui ont des défauts, des vices. Pour faire rire, l'auteur accentue volontairement à l'excès ces défauts. Ainsi, M. Jourdain (Le Bourgeois Gentilhomme, Molière) est obnubilé par son désir de devenir noble, Harpagon (L'Avare, Molière) est soucieux du moindre sou...

Le comique de mots
Les auteurs de comédie usent et abusent des bons mots en faisant de la langue française un vivier de jeux de mots, de calembours, de déformations possibles... En jouant sur les mots, sur la langue, il est possible de provoquer le rire du spectateur. Dans Les Femmes savantes, Molière l'évoque tout en faisant rire:
"Bélise (à la bonne): Veux-tu offenser toute ta vie la grammaire?
Martine: Qui parle d'offenser grand-mère ni grand-père?" (II, 6)

Le comique de moeurs
Plus général, ce comique se retrouve dans l'ensemble d'une pièce de théâtre. Le dramaturge (= auteur de pièces de théâtre) peint les vices et les moeurs de son temps. Dans Le Malade imaginaire, Molière dresse un portrait assez satirique des médecins de son temps. Il souhaite, dans ses comédies montrer les vices de son temps pour les ridiculiser.

En savoir plus sur http://www.intellego.fr/soutien-scolaire-2nde/aide-scolaire-francais/les-procedes-comiques-au-theatre/3959#ObJ4i1AggA3D41yE.99

Pierre Viansson-Ponté


Né(e) à : Clisson , le 2 août 1920
Mort(e) le : 7 mai 1979 
Biographie :


Pierre Viansson-Ponté est un journaliste français, né le 2 août 1920 à Clisson (Loire-Atlantique), décédé le 7 mai 1979 des suites d'un cancer.
Il fait ses études chez les jésuites. Il sert comme aspirant dans les chars en 1940, puis participe activement à la Résistance.
Docteur en droit, il débute dans le journalisme à l'AFP de 1945 à 1952 où il suit les affaires intérieures. Il participe à la fondation de L'Express et sera le rédacteur en chef de cet hebdomadaire de 1953 à 1958.
De 1958 à sa mort, il relate et commente brillamment les événements politiques dans Le Monde occupant successivement plusieurs fonctions: chef du service politique (1958), rédacteur en chef adjoint (1969) éditorialiste et conseiller de direction (1972).
Il écrit le 15 mars 1968 un article devenu célèbre, « Quand la France s'ennuie », qui annonce les événements de mai 1968 (Lamartine avait employé la formule sous la Monarchie de Juillet). Sa dernière chronique paraît dans le numéro annonçant sa mort. C'était l'une des plus grandes figures de la presse française dont la clairvoyance n'eut d'égale que la modestie. « J'aime la politique comme d'autres le théâtre », a-t-il dit.

Pierre Viansson-Ponté exerça un mandat de conseiller municipal à Bazoches-sur-Guyonne (Yvelines) et enseigna à l’Université de Paris I-Sorbonne.